L’ombre du grand Alfred Deller, bon génie du chant purcellien, a dû tout simplement en tressaillir d’aise.”, “Ce dimanche, la Salle Pleyel annonce que « Les sopranos Véronique Gens et Ingela Bohlin sont toutes deux souffrantes ». Car ce qui gâche finalement le plus ce spectacle, ce n’est pas son manque d’originalité, c’est son accompagnement musical : d’habitude, c’est le choix interprétatif pur qui me gêne avec les Arts florissants, et j’ai récemment encore loué leur excellence plastique, mais ce soir j’ai été assez abasourdi par leur médiocrité. Pourquoi Jean de Pange refuse de prendre The Fairy Queen comme tel, un opéra fantaisiste dénué d’action ? Jörn Hinnerk Andresen – mise en scène Lydia Steier – décors Janina Thiel – costumes Katharina Schlipf – avec Aurora Perry (Titania), Matthias Wölbitsch (Oberon), Vera Semieniuk / Theodora Varga (Oberons Tante), Mario Klein (Phoebus), Istanbul, Hagia Eirene Museum – 24 mars 2013 – New London Consort – dir. 4,5 étoiles sur 5 15. y gagnant une nuance bienvenue de musicalité italienne. Les costumes sont des plus simples, un pour les garçons, un pour les filles, comme pour mieux mettre en évidence les jeux de l’amour et du hasard qui règlent les destins de personnages interchangeables ; c’est Cupidon qui tient ici le premier rôle ! Se détache la souveraine dignité, l’émotion rayonnante de Lynne Dawson…La direction et la réalisation de William Christie appelle toutes les louanges que l’on doit au bon goût et à l’intelligence.” (Opéra International – septembre 1989), Opéra International – mai 1989 – The Fairy Queen au Festival d’Aix – Un pur chef d’oeuvre – Louis Erlo : Un impératif pour Aix – William Christie : Relire Purcell – Adrian Noble : retrouver Shakespeare, 50e Mai Musical de Florence – juillet 1987 – dir. Il a en effet décidé de transposer l’intrigue dans un immeuble contemporain… il semble qu’il torde un peu le livret pour le faire entrer dans sa conception, mais à la rigueur peu importe, car l’essentiel n’est pas ici ce qui est à voir, mais ce qui est à écouter. Diese CD enthält ausschließlich Musik, keine Rezitative und keine gesprochenen Sequenzen. Renaud Machard, l’auteur de cet article, n’est pas connu pour sa complaisance à l’égard des Arts Florissants. Si, de nos jours, le directeur musical d’une nouvelle production souhaite dépassser la simple version de concert, un prétexte scénique rapporté est alors nécessaire. L’occasion pour près de 70 chanteurs amateurs, solistes ou choristes, de présenter l’aboutissement d’une année de travail, devant un large public. Sa voix, qui porte magnifiquement, n’est d’ailleurs presque qu’en magnifiques harmoniques, haute, dégagée, souple et ouverte, et d’une étonnante suavité. Même remarque pour les chœurs dont l’assurance et la cohésion n’étaient pas les premières qualités. Elles amènent trois poètes ivres et les tourmentent. Et statique. Youtube; Dailymotion; Newsletter; Accueil. Bottom revient Bottorn revient avec la tête d’âne et Titania s’éveillant, tombe amoureuse de lui par l’effet de la fleur magique. Richard Egarr – mise en scène Ludovic Lagarde – chorégraphie Odile Duboc – avec Amel Brahim-Djelloul, Yumiko Tanimura, Marie-Charlotte Laborne (sopranos), Myriam Piquet, Marion Sicre, Blandine Staskewitsch (Mezzos), Paul Gaugler, Mickaël Mardayer, Mathias Vidal (ténors), Frédéric Bourreau, Vincent Deliau, Marc Mauillon (barytons/basses) Ainsi la transposition de l’action et des personnages en images de modernité nous vaut un flot d’effets déjà vus cent fois (le tableau liminaire, avec ses chanteurs-touristes qui rêvent d’un départ vers une Arcadie actuelle, via les services charters d’un tour operator !). ), et l’oreille inversement n’est que charmée, par un William Christie buutinant des joliesses dans l’orchestre et chez une douzaine de jeunes voix triées sur le volet (superbes Claire Debono et Lucy Crowe). Si l’on a pu jadis reprocher parfois à Véronique Gens une relative froideur, que dire de sa remplaçante, Sophie Karthäuser ? Mais ce spectacle trouve ses limites pour deux raisons majeures: premièrement, rien n’est jamais inquiétant dans cette vision, l’admirateur de Füssli que je suis ne pouvait manquer de le remarquer et le potentiel de la pièce de Shakespeare insuffisamment exploité, ce monde baroque par son manque d’effroi tend trop vers la comédie musicale. Après les farces concoctées par les humoristes Shirley et Dino dans un King Arthur flirtant avec la transgression, voici, en version de concert, un poétique et stimulant exemple de relecture exempte de toute raideur musicologique. y gagnant une nuance bienvenue de musicalité italienne. Il y avait donc ce soir beaucoup de monde sur la petite scène de l’Opéra-Comique puisque la distribution se composait d’acteurs, qui incarnent les personnages principaux du drame, de chanteurs, qui se chargent des personnages surnaturels, et enfin de danseurs, pour les nombreux ballets qui émaillent le spectacle. Emmanuelle de Negri est magique en nuit, mais ne m’a pas convaincu dans la plainte, je n’y crois jamais à cause de cette façon de jouer caractéristique des Arts flo encore une fois, façon éthérée qui veut que la délicatesse ne s’accommode pas de la brutalité de l’incarnation – et Kenny ou Gauvin ont, me semble-t-il, brillamment prouvé le contraire pour cet air. L’adaptation de la pièce “Le Songe d’une nuit d’été” de Shakespeare (1595), sans doute par Elkanah Settle, suit l’intrigue d’assez loin. J’exagère évidemment, car c’est presque exclusivement l’orchestre que je vise, mais à l’égard de leur réputation, leur prestation de ce soir mérite ma colère. Mais en aucun cas le pardonner, leur prestation de ce soir fut vraiment lamentable ; et si l’on ajoute les options retenues que je critique depuis longtemps (jouer Purcell sur la pointe des pieds, à l’anglaise, à l’opposé de toute la force, le dramatisme et les couleurs qu’y apportent Harnoncourt ou Niquet pour ne citer qu’eux) et que Christie abandonne quand il dirige d’autres ensembles (!! Lauri Sirp – mise en scène Sasha Pepeljajev – décors Sasha Pepeljajev – costumes Liisi Eelmaa – vidéo Sasha Pepeljajev – avec Alla Popova, Pirjo Püvi, Merle Jalakas, Karmen Puis, Maria Kallaste, Mati Turi, Atlan Karp, Märt Jakobson, Maarius Pärn, Maarja Mitt, Tanel Jonas, Markus Luik, Robert Annus, Julia Kaskovskaja, Laura Quin, Milena Tuominen, Janek Savolainen, Glyndebourne, Opera House – 20, 25, 28 juillet, 1er, 5, 9, 12, 15, 18, 24, 26 août 2012 – Orchestra of the Age of Enlightenment – dir. Autre défaillance tournant au succès : celle de la suédoise Ingela Bohlin, remplacée par la soprano Emmanuelle de Negri, l’une des grandes révélations de l’année dans la reprise du mythique Atys du tandem Villégier-Christie à l’Opéra Comique. On ne se plaindra pas un instant de voir figurer dans la distribution définitive la toujours exquise Emmanuelle De Negri, qui avait l’honneur de chanter « Night » et « The Plaint » à l’Opéra-Comique. Acte I Un palais. Purcell wrote it three years before his death at age 35, and the lost score was only rediscovered early in the 20th century. Bewegte Rekonstruktion von Bühne und Szene, https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=The_Fairy-Queen&oldid=206374156, „Creative Commons Attribution/Share Alike“, 4) Prelude and Aria, "Come, come, come, let us leave the town", 7) Prelude and Aria, "Come all ye songsters of the sky", 9) Chorus, "Now joyn your warbling voices all", 10a - b) Aria and Chorus, "Sing while we trip it on the green", 11) Prelude and Aria, "See even Night herself is here", 13) Prelude and Aria, "One charming night", 14) Aria and Chorus, "Hush, no more, be silent all", 15) Dance - A dance for the followers of the night, 17) Prelude, Aria and Chorus, "If love's a sweet passion", 21) Aria, "Ye gentle spirits of the air appear", 25) Aria and Chorus, "A thousand thousand ways we'll find", 27) Symphony - Sonata while the sun rises, 28) Aria and Chorus, "Now the night is chas'd away", 31) Prelude and Aria, "When a cruel long winter", 32) Chorus, "Hail! Montant avec souplesse et aise, descendant avec ampleur et profondeur, sa voix, presqu’inhumaine, est toujours sur un fil, jamais relâchée, étroitement uni avec l’orchestre déjà loué pour ce moment miraculeusement magique. Et surtout, l’on sent un véritable enthousiasme chez les chanteurs à se plier avec espièglerie et délice à cette mise en scène. Le décor se change en un jardin merveilleux. … L’opéra réserve aussi quelques scènes amusantes, renforcées par la mise en scène, comme par exemple la mini-chorégraphie au moment du chant “‘Tis that happy, happy Day”, qui semble être un clin d’oeil à la série Happy Days, ou, dans l’acte III, la tentative de séduction d’un homme par un homme, très drôle. D’une simplicité tout à son honneur, sans pathos débordant, sa Plainte était d’une grande beauté triste, en accord avec le continuo déjà loué. Bill Christie, à la tête de son ensemble Les Arts Florissants, fringant trentenaire, s’en donne à coeur joie: sans faire la fine bouche devant les échappées bouffes du spectacle, il soigne ce que cette sublime musique peut avoir de dansant mais aussi de féerique, tendre voire mélancolique.”, “Un cabinet de curiosités dans lequel la nuit de Titania et d’Oberon déploiera ses sortilèges célestes et pour les mortels, ses confusions, voici la jolie idée que Paul Brown offre à Jonathan Kent. Chacune de leur apparition permet la réalisation du rêve purcellien. Et l’embarquement attendu pour l’Arcadie s’avère illusoire, avant tout prétexte à un divertissement certes bigarré de bateleurs et montreurs de foire, avec Hercule bonasse et hyper-expressif (rôle tenu par l’étonnant Boldo Janchivdorj, formé au cirque en Mongolie), acrobates facétieux et jongleurs minimalistes, à défaut des bonnes manières du passé. Pourquoi, dans cette accumulation de scènes poétiques, oniriques et métaphoriques s’acharne-t-il à chercher un fil rouge qui n’existe peut-être pas ? ), on comprend que l’orchestre ait suffit ce soir à gâcher mon plaisir devant la mise-en-scène. D’ailleurs quelqu’un sait-il pourquoi Christie ne dirige jamais son propre ensemble à Glyndebourne ?”, “L’été dernier, William Christie avait dirigé au clavecin The Fairy Queen de Purcell, sur la scène du théâtre de Glyndebourne avec l’Orchestra of the Age of Enligthenment et le chœur de Glyndebourne. Au final un spectacle qui aurait du être superbe mais qui se trouve gâché par l’orchestre. Déroutant de prime abord, cet élément s’avère rapidement un point fort appréciable, la langue de Shakespeare (qui n’aura jamais été si authentiquement Shakespearienne !) Succession de scènes poétiques et oniriques, enchaînements d’airs, de choeurs et d’intermèdes instrumentaux. Le texte, lui, est une adaptation du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare (1600) par un auteur anonyme. Pourtant cette lecture qui veut toujours se garder dans le divertissement ne dit certainement pas tout de ce qu’est Fairy Queen, et principalement de son art du merveilleux, l’un des signes du temps. Adieu donc, madame Tragédiennes 1, 2 et 3 ! Pas de quoi gâcher pour autant notre bonheur.”. Elle ne nous touche pas un instant dans sa Plainte (prise à un tempo un chouia trop rapide), pourtant très applaudie. Das erste Maskenspiel bietet der zweite Akt, wo die Geister der Nacht, des Geheimnisses, der Verschwiegenheit und des Schlafs auftreten und die Feenkönigin Titania nach einer Reihe von Elfenspielen in den Schlaf singen. Semi-opéra (Z 629), succession de masques, divertissements scéniques en vogue en Angleterre, depuis le XVIe siècle. “Un cabinet de curiosités dans lequel la nuit de Titania et d’Oberon déploiera ses sortilèges célestes et pour les mortels, ses confusions, voici la jolie idée que Paul Brown offre à Jonathan Kent. En 2008, quand Hervé Niquet confia à Shirley et Dino la mise en scène de King Arthur, près de quinze ans s’étaient écoulés après le spectacle magique de Graham Vick au Châtelet, dont plus d’un spectateur était ressorti avec des étoiles dans les yeux. On se souvient, entre autres, de sa critique féroce du Serse de Handel qu’avait dirigé ce même Christie en 2004 : « Un air célèbre pour 160 minutes d’ennui » ! Im vierten Akt setzt die Musik ein, nachdem sich Titania und Oberon nach einem Streit wieder versöhnt haben. Bien sûr, quelques adaptations, par rapport à la tradition, sont nécessaires : ce n’est pas une soprano mais une mezzo qui donne la réplique à la basse dans « If love’s a sweet passion », et le dialogue Corydon/Mopsa, ansi que le trio final, se transforment en quatuors, avec protagonistes muets. Obéron, Titania et leur suite apparaissent et confirment leurs dires. Les nombreux chanteurs sortis du chœur s’en sorte plutôt bien avec leur petite partie, preuve encore que c’est le travail d’équipe qui a manqué. Mais le caractère hybride du semi-opéra peut mettre en péril l’efficacité de l’intrigue elle-même, au point qu’on a vite crié à l’absence de cohérence générale du genre. Purcell’s The Fairy Queen is based on Shakespeare’s A Midsummer Night’s Dream, a play not frequently performed in the late 17th century, nor very well regarded (“the most insipid ridiculous play that ever I saw in my life” – Samuel Pepys’ diary, 1662). Stephan Tetzlaff – mise en scène Ulrich Mokrusch – décors Eva Humburg – costumes Claudia Kuhr – chorégraphie Sergei Vanaev – avec Pinelopi Argyropoulou, Lilli Wünscher, Ann Juliette Schindewolf (Feen), Peter Kubik (Zettel), Ziad Nehme (Flaut), Daniel Kim (Schnock), Andrej Telegin (Schlucker), Jose Martinez Grau (Oberon), Leticia Forattini Martins / Elizabeth Towles (Titania), Vera Kasimir (Puck), Kika Schmitz (Hermia), Mira Tscherne (Helena), Walter Schmuck (Lysander), Sebastian Zumpe (Demetrius) – nouvelle production, Kaiserslautern – Pfalztheater – 17 juin 2011 – dir. Ce n’est pas le choix de William Christie. Das Stück ist in fünf Akte aufgeteilt. Le tout est mené avec fantaisie et verve, à la grande joie du public. Die Aufnahmequalität scheint sehr gut, die Sänger und das Orchester sind für meinen Geschmack hervorragend. Obéron envoie. Et tout ce beau monde donne un Purcell « dans son jus », chantant un anglais… où on roule les « r » ! Der Hintergrund für dieses Maskenspiel ist ein chinesischer Garten, in dem ein Mann und eine Frau – als orientalisches Paar Adam und Eva – die Freuden ihres Gartens Eden besingen, bevor der Mensch kam, um diese Schönheit zu zerstören. Dès son entrée en Sommeil à l’acte deux, sur la fin de l’air du Secret, sa forte présence scénique nous a intrigué. Et dire que cet enregistrement, qui a déjà vingt ans, n’a pas pris une seule ride ! Alexander Rumpf – mise en scène Andreas Baesler – décors, costumes Felix Wegenast – chef de choeur Thomas Bönisch – chorégraphie Michael Langeneckert – avec Magdalena Schäfer (Titania), William Pugh (Oberon), Anja Metzger (Hermia), Paul Brady (Demetrius), Michiel de Pauw (Lysander), Paula Ebeling (Helena), Michael Langeneckert (Puck), Pascal Séraline (Ein indischer Knabe), Thomas W Kuckler / Martin Koch (Mopsa), Joachim Maaß-Geiger (Der betrunkene Dichter), Bernard Lyon (Theseus / Hymen), Murat Yeginer (Niklaus Zettel), Martin Kammer (Peter Squenz), Carsten Clemens (Franz Flaut), Manuel Klein (Tom Schnauz), Stefan Vitu (Matz Schlucker), Arne Böge (Schnock) – nouvelle production, Sydney – Pinchgut Opera City Recital Hall, – 3, 6, 7, 8 décembre 2003 – Sirius Ensemble – dir.
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